Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 07/04/1994
M. Georges Gruillot appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la francophonie sur le constat établi par l'Académie française soulignant un appauvrissement du français dans les documents officiels, législatifs et parlementaires. Il le remercie de lui faire connaître le sentiment que lui inspirent ces observations et les mesures qu'il entend proposer, notamment pour écarter la pauvre technicité des néologismes et les errements " verbeux " au profit du langage clair, sans pour autant nier la modernité et l'évolution inhérente à une langue vivante.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 12/05/1994
Réponse. - Le ministre de la culture et de la francophonie remercie l'honorable parlementaire de souligner l'importance qui s'attache à ce que les documents officiels soient formulés dans un français clair et correct. La dégradation constante du langage administratif est extrêmement préoccupante car elle ne permet plus au citoyen d'accéder à une information compréhensible. Elle participe également à l'appauvrissement de la langue. Par une circulaire du 12 avril 1994, le Premier ministre a rappelé à tous les agents publics l'importance qu'ils devaient attacher à l'emploi de la langue française. Il reste que l'amélioration du langage administratif dépend avant tout de la vigilance quotidienne de tous les agents et des citoyens qui sont en droit d'exiger des textes clairs.
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