Question de M. VASSELLE Alain (Oise - RPR) publiée le 05/01/1995

M. Alain Vasselle attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur les préoccupations actuelles des habitants de la région Picardie et plus particulièrement de ceux de l'Oise à propos de la nouvelle plate-forme intermodale de Roissy. En effet, exclusivement réservée aux TGV et rames RER, la gare multimodale de Roissy n'est, pour l'instant, pas raccordée aux lignes SNCF Paris-Amiens et Paris-Saint-Quentin, ce qui prive des milliers d'usagers d'un accès direct à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Beaucoup souhaitent la création d'un " barreau " de six kilomètres au départ de Villeron (Val-d'Oise) pour procéder au raccordement des axes SNCF Paris-Amiens et Paris-Saint-Quentin à la nouvelle ligne TGV. Il le remercie d'avance de bien vouloir lui indiquer les intentions ministérielles face à ce véritable problème d'aménagement du territoire afin de procéder à la réalisation des raccordements complémentaires vers la région Picardie grâce au barreau en question.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 30/03/1995

Réponse. - La Picardie bénéficie d'un accès direct par le TGV à l'aéoport de Roissy - Charles-de-Gaulle. Amiens et Saint-Quentin, grâce à la nouvelle gare TGV de Haute-Picardie implantée à égale distance de ces deux villes, sont reliées chaque jour à la nouvelle gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Le nombre de liaisons augmentera en 1996 avec le développement des liaisons interconnectées. Par la suite, la mise en service de l'autoroute A 29 entre Amiens et Saint-Quentin offrira un temps d'accès performant à la gare TGV de Haute-Picardie, et donc à l'aéroport Charles-de-Gaulle. D'autres améliorations de relations entre la Picardie et l'aéroport Chales-de-Gaulle sont envisageables. C'est la raison pour laquelle un crédit de 3 MF a été réservé pour mener l'étude de la réalisation d'une liaison ferroviaire entre Creil et Roissy dans le cadre du contrat de plan interrégional du bassin parisien entre l'Etat et les huit régions concernées qui a été signé le 20 septembre dernier. Cette étude pourrait, si tous les partenaires en sont d'accord, être lancée en 1995. Dans une première étape, compte tenu du coût des investissements nécessaires à la réalisation d'une infrastructure ferroviaire nouvelle, le syndicat des transports parisiens étudie la possibilité de créer à court terme une desserte par une navette routière performante entre la gare de Louvres et l'aéroport Charles-de-Gaulle. Dans ce cas, il pourrait être envisagé, si les besoins le justifient, de créer des arrêts en gare de Louvres pour certains trains en provenance ou à destination d'Amiens voire de Saint-Quentin.

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