Question de M. LAGOURGUE Pierre (La Réunion - UC) publiée le 13/04/1995

M. Pierre Lagourgue attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, sur la situation des services de police à la Réunion, qui s'avère préoccupante tant en ce qui concerne le matériel - obsolète - mis à leur disposition que l'insuffisance des effectifs face à l'augmentation et à l'aggravation de la délinquance dans ce département d'outre-mer. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les moyens qu'il entend mettre en oeuvre afin d'améliorer et de renforcer, à la Réunion, la mission de sécurité publique des biens et des personnes, dévolue à la police nationale.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 27/06/1996

Réponse. - Le département de la Réunion fait l'objet d'une attention particulière depuis plusieurs années. Cette attention s'est traduite par une augmentation très significative des effectifs qui sont passés du 1er janvier 1991 au 2 mai 1996 de 311 fonctionnaires à 568, auxquels il convient d'ajouter 28 policiers auxiliaires, ce qui représente une progression de 83 p. 100. Pour la seule année 1995, au cours de laquelle ont été créés le commissariat subdivisionnaire du Chaudron et la quatrième section d'intervention, 66 fonctionnaires supplémentaires ont été affectés dans l'île. Ainsi, au regard du ratio police/population, la situation de la Réunion apparaît-elle comme particulièrement favorable puisque ce ratio est de 1 pour 322 dans ce département alors que la moyenne métropolitaine s'élève à 1 pour 458. En ce qui concerne les équipements, là encore, des efforts particulièrement importants ont été entrepris. Le nouvel hôtel de police de Saint-Denis, dont le coût s'est élevé à 68 MF, est opérationnel depuis janvier 1994, le commissariat subdivisionnaire du Chaudron a été ouvert en mai 1995 et une autorisation de programme de 0,8 MF a été accordée pour la rénovation du commissariat de Saint-Pierre. En 1996, la quatrième section d'intervention sera dotée des équipements spécifiques de maintien de l'ordre, les brigades anticriminalité percevront prochainement des gilets pare-balles de type discret. Enfin, un effort particulier a été consenti en matière d'informatique et de transmissions.

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