Question de Mme CERISIER-ben GUIGA Monique (Français établis hors de France - SOC) publiée le 22/06/1995

Mme Monique Ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les conditions de la fermeture de l'école française de Monastir et les difficultés de rentrée scolaire prévisibles pour l'école de Sousse, du fait de l'afflux des élèves de Monastir. En effet, la fermeture de l'école française de Monastir a été décidée sans concertation avec les familles, et l'installation des élèves de Monastir à Sousse suppose des travaux importants dont les familles craignent l'inachèvement au moment de la rentrée. Elle lui demande comment l'administration compte aider les familles à résoudre le problème du transport des enfants et celui de la demi-pension.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 31/08/1995

Réponse. - L'école de Monastir était installée dans des locaux privés que leur propriétaire a souhaité libérer en dénonçant le bail. Soucieuse d'assurer la continuité de la scolarisation dès la rentrée de 1995 tout en rationalisant son réseau d'établissements en Tunisie, l'agence pour l'enseignement français à l'étranger a choisi de regrouper les effectifs à l'école de Sousse, distante d'une vingtaine de kilomètres et dont l'Etat français possède les locaux. Les travaux, auxquels l'agence contribue par une subvention, ont été engagés dès la fermeture des classes et seront terminés pour la rentrée. Avec l'aide de l'administration, la cantine existante sera adaptée afin d'assurer l'accueil des nouveaux élèves et l'AEFE prendra en charge le transport de ses élèves boursiers. Les horaires des cours seront retardés d'une demi-heure pour faciliter l'arrivée des enfants en provenance de Monastir. Toutes les dispositions sont donc prises, en liaision avec notre poste diplomatique à Tunis, pour que ce transfert puisse s'effectuer dans les meilleures conditions.

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