Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 20/07/1995

M. Georges Gruillot appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur l'organisation de la Force de réaction rapide. Il le remercie de lui préciser la nature de la contribution des différents Etats participant à la mise en place de cette unité.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 14/09/1995

Réponse. - La résolution no 998 du Conseil de sécurité, du 15 juin 1995, autorise " le renforcement de la protection de la FORPRONU et la création d'une capacité de réaction rapide en vue de permettre aux forces permanentes des Nations Unies de s'acquitter de leur mandat ". Née d'une initiative française, la Force de réaction rapide (FRR) est une force multinationale à laquelle participent des contingents français, britannique, néerlandais et allemand (un hôpital de campagne). Des contingents belges (une batterie d'artillerie) et canadien (deux sections de missiles TOW) pourraient également y participer. La FRR est une force d'intervention et de dissuasion. Elle ne s'engage qu'en réaction au profit des Casques bleus, pour les aider à remplir pleinement leurs missions dans le cadre de leur mandat. Placée sous le contrôle opérationnel du commandement des forces permanentes des Nations Unies, la FRR se compose de trois brigades d'environ 4 000 hommes chacune : une multinationale, une britannique et une française. La brigade multinationale est constituée de deux groupements interarmes. Le premier est composé d'environ 1 800 Britanniques et 195 Néerlandais et le second de 2 070 Français. S'agissant de la brigade aéromobile britannique, la moitié sera déployée en ex-Yougoslavie, l'autre moitié demeurera en alerte à huit jours en Grande-Bretagne. La totalité de la brigade française, quant à elle, demeurera en alerte en France.

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