Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 09/02/1996

Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre délégué au logement sur le fait que la situation de la zone d'aménagement concerté " Paris Seine Rive Gauche ", dans le treizième arrondissement, est préoccupante. Cette ZAC entre dans le cadre d'une spéculation immobilière effrénée qui a pour résultat que Paris compte plus de 1,5 million de mètres carrés de bureaux vides. Seulement, 1 600 logements sociaux y sont prévus. De plus cette ZAC est en train de tourner au désastre financier. Seulement 12 000 mètres carrés sur les 900 000 envisagés ont trouvé preneur. En même temps la SEMAVIP, société d'économie mixte qui gère la ZAC " Paris Seine Rive Gauche " a avalisé une transaction entre le groupe Bouygues et la mairie de Paris, qui se révèle désastreuse pour les finances de la ville. En effet, la mairie de Paris a acheté à Bouygues les terrains d'une usine d'une superficie de 5,3 hectares dans le treizième arrondissement à un milliard et demi de francs, ce qui représente le double de sa valeur actuelle. Dans un cas comme dans l'autre, c'est au contribuable parisien de payer la note. Alors que la ZAC " Paris Seine Rive Gauche " pourrait être mise au service de l'emploi, du logement social, de l'activité culturelle, du développement des services publics, elle sert à la seule spéculation immobilière qui fait le bonheur de quelques gros promoteurs et le malheur des contribuables parisiens. Vu que 90 p. 100 des terrains de la ZAC " Paris Seine Rive Gauche " appartiennent à la collectivité publique, que compte faire l'Etat pour réorienter cette ZAC vers l'emploi, le logement social, l'activité culturelle et le développement des services publics en engageant une concertation avec la région, le département, la population du treizième arrondissement et leurs associations, les syndicats, les comités d'entreprises concernés et les chambres consulaires ?

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Réponse du ministère : Transports publiée le 21/02/1996

Réponse apportée en séance publique le 20/02/1996

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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