Question de M. ROUVIÈRE André (Gard - SOC) publiée le 22/02/1996

M. André Rouvière appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur les graves problèmes posés par le projet de délocalisation de la base aéronautique navale de Nîmes Garons. La capitale du Gard a déjà été touchée par le projet d'abandon de la base aérienne 726 de Nîmes Courbessac, et on ignore à ce jour si le départ des militaires sera compensé par la venue d'une autre unité. Cette délocalisation est une opération lourde de conséquences pour l'activité économique de toute la région nimoîse, déjà gravement atteinte par un taux de chômage très important. Il lui demande de maintenir en son état le site aéronaval de Nîmes Garons afin de ne pas aggraver les difficultés économiques de ce département.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 11/04/1996

Réponse. - Le Président de la République s'est prononcé, le 22 février 1996, pour une armée professionnalisée au terme des six prochaines années. En application de cette orientation, la loi de programmation militaire, que le Gouvernement présentera au Parlement au printemps prochain, déterminera le format futur des armées et leur organisation. Dans ce contexte, les armées sont conduites à envisager de multiples hypothèses de resserrement de leurs dispositifs opérationnels et de réduction du nombre de leurs implantations afin d'accompagner les diminutions d'effectifs et de format que rendra inéluctable l'accroissement de leur professionnalisation. Ainsi, la quasi-totalité des sites militaires font, depuis plusieurs semaines, l'objet d'études et d'enquêtes. C'est le cas de la base aéronavale de Nîmes-Garons qui devrait, toutefois, compte tenu de la mission de surveillance en Méditerranée qu'elle assure, faire l'objet d'une décision de maintien. L'évolution de ses effectifs devrait, néanmoins, être marquée par la diminution progressive du nombre des aéronefs qu'elle met en oeuvre.

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