Question de M. LEGENDRE Jacques (Nord - RPR) publiée le 29/02/1996

M. Jacques Legendre attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération sur les informations, dont s'est fait l'écho la presse, sur la famine qui menacerait les camps de réfugiés de Bassikounou et de M'Berra, à la frontière Sud-Est de la Mauritanie. Il lui demande quelles actions la France envisage pour aider le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à mettre un terme à cette situation.

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Réponse du ministère : Coopération publiée le 28/03/1996

Réponse. - La presse nationale et internationale s'est fait l'écho d'informations alarmistes concernant la situation alimentaire dans les camps de réfugiés de Bassikounou et de M'Berra à la frontière sud-est de la Mauritanie. Au terme d'un processus graduel de désengagement (visant à encourager un retour des réfugiés dans leur pays d'origine) le HCR avait effectivement prévu de réduire son aide alimentaire octroyée par l'intermédiaire du programme alimentaire mondial (PAM). Mesurant les risques encourus (et dénoncés par les organisations non-gouvernementales) et constatant le faible nombre de retours vers le Mali, le PAM a décidé de poursuivre son intervention de distribution gratuite de vivres. Une requête portant sur 8 300 tonnes de céréales a été transmise à la communauté internationale. La France participe à l'action du PAM par ses contributions annuelles et par des actions spécifiques, dans ce cas précis, une dotation de 2 000 tonnes de céréales a été octroyée à la fin février.

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