Question de Mme BIDARD-REYDET Danielle (Seine-Saint-Denis - CRC) publiée le 18/07/1996

Mme Danielle Bidard-Reydet attire l'attention de M. le ministre du travail et des affaires sociales sur la situation des associations de formation des travailleurs immigrés et de leurs familles dont les missions sont menacées. Ces associations jouent un rôle très important dans l'insertion de populations en grande difficulté. Or, les budgets formation pour ces publics sont en régression. Les fonds d'Etat réservés à la formation et à l'insertion des demandeurs d'emploi de longue durée sont, chaque année, réduits de 20 à 30 p. 100. Enfin, le fonds d'action sociale réduit également ses budgets de formation et renvoie la formation des migrants vers le droit commun, peu accessible à ces populations. Les entreprises ne sauraient représenter le seul moyen d'insertion des publics en difficulté. Leur logique de rentabilité immédiate est inadéquate avec le besoin de reconstruction sociale, civique et parfois psychologique des jeunes ou des chômeurs en situation d'exclusion. C'est pourquoi il est indispensable de prévoir l'accompagnement et le suivi de ces personnes en formation par un organisme de formation extérieur à l'entreprise. Elle lui demande quelles dispositions il compte prendre pour augmenter significativement les crédits de formation destinés aux chômeurs de longue durée et la rémunération des stagiaires en formation.

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La question est caduque

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