Question de M. LARIFLA Dominique (Guadeloupe - SOC) publiée le 28/11/1996

M. Dominique Larifla attire l'attention de M. le ministre délégué à l'outre-mer sur les lourds handicaps que pose la Guadeloupe en tant qu'archipel. Il est à noter que, d'un point de vue géographique, cette partie du territoire national se décompose en un certain nombre d'îles qui se présentent selon les caractéristiques suivantes : tout d'abord, deux îles aux superficies à peu près équivalentes qui sont la Basse-Terre et la Grande-Terre, l'une et l'autre séparées par un bras de mer dénommé Rivière Salée, et à la périphérie desquelles sont rattachées des dépendances de dimension plus modeste, à l'est, Désirade et Petite-Terre, au sud, Marie-Galante et les Saintes et, beaucoup plus au nord, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Force est de constater qu'il s'agit d'une spécificité propre et exclusive à ce département d'outre-mer avec cette circonstance qu'il est indispensable d'assurer tout à la fois un développement harmonieux interîles, tout en préservant les rapports d'échanges avec la métropole. Aussi cette réalité amène ce département à multiplier les équipements, notamment les équipements scolaires, à travers les îles de son archipel en sachant que l'éparpillement de ce territoire augmente les coûts au niveau des transports tant maritimes qu'aériens, ce qui évidemment pénalise les populations qui vivent dans ces dépendances. D'autre part, la Guadeloupe est, dans ses rapports avec la métropole, défavorisée dans ses relations aéro-maritimes ; de surcroît, elle doit intégrer des surcoûts en matière de télécommunication qui sont en définitive répercutés sur le consommateur guadeloupéen. Il lui demande s'il ne serait pas souhaitable, pour un développement harmonieux de cet archipel, et à l'instar de la Corse, de mettre en place pour la Guadeloupe le dispositif de la continuité territoriale.

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