Question de M. ABOUT Nicolas (Yvelines - RI) publiée le 27/02/1997

M. Nicolas About attire l'attention de M. le ministre délégué à la jeunesse et aux sports sur le retard pris par la France en matière d'insertion des jeunes handicapés par le sport. Beaucoup de jeunes handicapés, vivant dans des établissements de rééducation fonctionnelle ou dans des centres spécialisés, ne peuvent pas pratiquer de sport, faute de pouvoir trouver un financement à leur activité. Leurs centres, tout comme la sécurité sociale, refusent en effet de payer la licence nécessaire qui ne s'élève pourtant qu'à 180 F par personne et par an. De plus, les équipements sportifs intégrés y font cruellement défaut, alors que bon nombre de clubs sportifs extérieurs leur sont fermés, les dirigeants refusant que se côtoient valides et handicapés au sein des mêmes structures d'entraînement. Devant la faiblesse du montant que représentent ces licences et sachant l'importance que peut revêtir une activité sportive pour l'insertion de ces jeunes, souvent désoeuvrés et sous-scolarisés, il lui demande si l'on ne pourrait pas trouver un moyen pour financer ces licences, notamment par un partenariat entre le ministère de la santé et celui de la jeunesse et des sports. L'Espagne a choisi, pour sa part, de consacrer une partie des gains de son loto sportif au financement de cette action d'insertion essentielle. Il lui demande, par conséquent, si la France ne pourrait pas s'inspirer du modèle espagnol pour offrir à ces jeunes une chance d'insertion dont le coût financier paraît bien minime, au regard du gain social qu'elle apporterait.

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La question est caduque

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