Question de Mme CERISIER-ben GUIGA Monique (Français établis hors de France - SOC) publiée le 13/03/1997

Mme Monique ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'intérêt pour la France de maintenir une présence administrative commerciale et culturelle dans la ville de Sfax, capitale du sud de la Tunisie. Elle s'inquiète du projet d'enseignement indirect dans les classes du collège imposé aux familles en substitution à un enseignement direct auquel elles sont à juste titre attachées. Elle craint que cette mesure n'entraîne progressivement la fermeture des classes de collège puis la disparition de l'école et demande que la répartition des postes d'enseignants soit revus afin de maintenir le plus possible d'enseignement direct et que la confiance des familles envers l'école soit rétablie.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 15/05/1997

Réponse. - Prenant en compte l'importance de la ville de Sfax, le ministère des affaires étrangères s'attache à maintenir dans cette capitale du Sud tunisien la présence française dont l'honorable parlementaire rappelle tout l'intérêt. C'est ainsi qu'une chancellerie détachée continue à fonctionner dans cette ville. Par ailleurs, l'action de l'institut français de coopération est encouragée et connaît auprès du public sfaxien un succès qu'il convient de souligner. Avec le souci de maintenir une présence culturelle française, le ministère des affaires étrangères a veillé à ce que les mesures de réduction de personnel prises au groupe scolaire français de Sfax à la prochaine rentrée scolaire n'aient pas d'incidence négative sur le fonctionnement de cet établissement. Ce dernier offrira les mêmes conditions de scolarisation qu'actuellement, de la maternelle à la classe de troisième, et les classes de collège seront assurées pour l'essentiel en enseignement direct.

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