Question de M. VÉZINHET André (Hérault - SOC) publiée le 27/03/1997

M. André Vezinhet interpelle M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les interrogations suscitées par un projet de fusion de l'école nationale supérieure de chimie de Montpellier avec l'Institut des sciences de l'ingénieur de Montpellier au sein de l'université Montpellier II. Il fait part au ministre des craintes que fait naître une telle éventualité auprès des étudiants de l'ENSC qui redoutent que la disparition de leur école n'engendre une dévalorisation de leur formation et donc une dépréciation de leur diplôme. En conséquence, il demande au ministre de bien vouloir confirmer ou infirmer la réalité d'une telle opération de regroupement qui serait à l'initiative de la direction générale des enseignements supérieurs.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 17/04/1997

Réponse. - En ce qui concerne un rapprochement de l'Ecole nationale supérieure de chimie et de l'Institut des sciences de l'ingénieur de l'université de Montpellier II, il n'entre pas dans les intentions du ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche de procéder à des changements de nature statutaire entre ces établissements aux qualités reconnues, dès lors qu'ils ne relèveraient pas d'une volonté conjointe de ceux-ci. Cependant, la réforme universitaire engagée vise notamment à construire une grande voie technologique en réponse aux attentes de notre pays. Un groupe de travail constitué de tous les partenaires concernés s'emploie à en définir les objectifs de formation et de recherche, les différents niveaux de sortie ainsi que les possibilités de passerelle et de coopération entre les différents établissements, de manière à dessiner l'architecture générale de cette voie et à en améliorer la lisibilité. C'est donc dans cette optique que doit se situer toute réflexion visant à développer les relations entre les établissements d'enseignement supérieur pour développer et consolider la formation et la recherche dans le domaine de la technologie. Montpellier dispose à cet égard d'atouts importants, tout particulièrement entre ses écoles et l'université de Montpellier II. Il appartient à ces établissements, dans le cadre des objectifs nationaux de la construction d'une grande voie technologique, d'étudier les conditions qui peuvent leur permettre de valoriser au mieux leur potentiel.

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