Question de Mme BIDARD-REYDET Danielle (Seine-Saint-Denis - CRC) publiée le 02/05/1997

Mme Danielle Bidard-Reydet appelle l'attention de M. le ministre du travail et des affaires sociales sur le conflit opposant travailleurs et direction de l'entreprise CIEM (entretien des ascenseurs) installée sur la commune de Pantin en Seine-Saint-Denis. CIEM est une filiale du groupe Schindler dont la maison mère est installée en Suisse. Le secteur réparation et entretien du groupe Schindler, qui représente plus de 60 % du chiffre d'affaires en France, est largement bénéficiaire. Depuis près de cinq années, les cinquante-sept salariés de l'entreprise CIEM ont accepté des efforts importants quant à leurs conditions de travail et leurs salaires. Durant cette période, la direction de l'entreprise a imposé les horaires décalés, le non-remplacement des départs, la non-revalorisation des salaires. Pour obtenir la négociation, les travailleurs se sont mis en grève le 14 avril. Le 15 avril, les salariés ont été reçus par la direction et ont fait connaître leurs propositions. Après une ébauche de règlement, la direction s'est rétractée et refuse d'ouvrir de véritables négociations. Les salariés entament leur dixième jour de grève et maintiennent leurs revendications : retrait des horaires décalés imposés, augmentation de 1 500 francs par personne, embauche de deux professionnels pour remplacer les deux départs, droit de regard sur les comptes de la société. Les revendications des salariés de CIEM de Pantin convergent avec les luttes des salariés des autres entreprises de la branche ascenseurs. Ils ont reçu le soutien des élus locaux et des organisations syndicales pour leurs légitimes renvendications. Elle lui demande d'intervenir le plus rapidement possible afin que la direction de l'entreprise CIEM accepte d'ouvrir de véritables négociations.

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La question est caduque

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