Question de M. MINETTI Louis (Bouches-du-Rhône - CRC) publiée le 25/09/1997

M. Louis Minetti attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le problème du vin français, qui perd des parts de marché anglais. En effet, selon une étude publiée par Datamonitor, celles-ci sont passées de 38,9 % en 1992 à 33,2 % en 1996. Selon cette étude, il apparaît que la consommation de vin en Grande-Bretagne s'est accrue de 23 % pour atteindre 6,75 millions d'hectolitres, de 1992 à 1996. Or cette vitalité du marché ne bénéficie pas particulièrement aux producteurs français ni même européens, mais plutôt à ceux d'Afrique du Sud et particulièrement aux producteurs chiliens, puisqu'ils ont multiplié par trois leurs ventes en Angleterre. Il lui demande s'il a connaissance de cette étude, et s'il envisage de demander à la Grande-Bretagne de respecter les engagements de préférence communautaire.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 12/02/1998

Réponse. - Les exportations de vins français vers le Royaume-Uni ont connu une progression importante tant en valeur qu'en volume. A cet égard, il importe de noter que, sur une base 100 en 1984, les exportations françaises on atteint en 1996 l'indice 156 pour les volumes et l'indice 175 en valeur. Ces performances, qui se confirment puisque les exportations ont augmenté de 10 % entre 1995 et 1996, s'inscrivent dans le cadre d'une concurrence de plus en plus vive des produits en provenance tant des autres pays viticoles de l'Union européenne que des pays tiers. Enfin, la part des vins français sur le marché britannique, qui, après avoir fortement augmenté dans les années 80, s'est légèrement repliée au milieu des années 90, est désormais stabilisée autour de 33 %. Cette situation positive résulte pour une part du soutien des pouvoirs publics français aux opérations de promotion menées sur ce marché.

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