Question de M. MARTIN Pierre (Somme - RPR) publiée le 06/08/1998

M. Pierre Martin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'avenir des classes de 4e et 3e technologiques dans les collèges, incités depuis quelques années à la création de ces filières pour lesquelles les crédits risquent désormais d'être supprimés. Il lui rappelle pourtant que ces classes permettent bien souvent aux jeunes défavorisés de recevoir un enseignement plus adapté, plus spécifique, d'avoir une vraie chance de remise à niveau et de réinsertion dans le système scolaire et d'intégrer in fine le monde du travail par l'intermédiaire de stages. Il lui précise, en outre, que le maintien des classes dites technologiques est vivement réclamé par les différents partenaires réunis pour la réussite scolaire de l'enfant à savoir les enseignants spécialisés, les principaux de collège équipés en matériel, rendu obsolète rapidement s'il n'était pas utilisé, les parents souvent sondés par les équipes éducatives pour évaluer l'importance de la demande, les collectivités locales subventionnant des équipements alors sous-employés et, bien sûr, les enfants dont l'orientation est motivée par l'envie d'accomplir un parcours scolaire épanouissant. Il redouterait en conséquence un abondon de ces filières, faute d'accompagnement de moyens supplémentaires financiers, ou de dotations horaires. Il en résulterait qu'un principal de collège serait dans l'obligation d'amputer les crédits affectés à d'autres classes dans le seul but d'assurer les 4e et 3e technologiques. Contrairement aux intentions un moment envisagées par le Gouvernement, exprimées dans des circulaires, il voudrait s'assurer que le budget de l'éducation nationale pour 1999 traduira, par les crédits inscrits, le renforcement de ces filières, qui correspondent à un besoin et répondent à une véritable égalité de chances.

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La question est caduque

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