Question de M. MAMAN André (Français établis hors de France - NI) publiée le 17/09/1998

M. André Maman appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation dans laquelle se trouvent aujourd'hui placés un certain nombre de jeunes Djiboutiens de nationalité française qui se sont vu refuser, en mai 1998, l'inscription à l'école Françoise-Dolto de Djibouti, sous le prétexte qu'ils ne maîtrisaient pas bien notre langue. Il lui rappelle que cette décision conduit, d'une part, à exclure du système éducatif français des enfants qui, théoriquement, devraient avoir droit à une bourse, et que, d'autre part, elle suscite l'irritation de parents qui ne comprennent pas pourquoi l'école, qui est gratuite et obligatoire en France, leur est interdite dans leur pays. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures que l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) entend mettre en oeuvre pour que ces petits Djiboutiens ne se trouvent pas exclus d'un réseau scolaire qui joue un rôle fondamental dans l'attachement et l'estime que leurs familles continuent à porter à notre pays.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 26/11/1998

Réponse. - L'agence est en mesure de rassurer l'honorable parlementaire concernant l'inscription de jeunes Djiboutiens de nationalité française à l'école Françoise-Dolto. En effet, de manière générale, sous le contrôle du poste diplomatique, tant l'école Dolto pour le primaire, que le lycée Kessel, pour le secondaire, veillent à accueillir les jeunes Djiboutiens de nationalité française dans les meilleures conditions possibles, dans le respect des règles en vigueur en France. C'est ainsi que tous les élèves qui se sont présentés pour la rentrée de septembre ont été admis.

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