Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 29/10/1998

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'enseignement des options dans l'enseignement secondaire. Sous couvert de rationalisation et de rentabilité, il est regrettable d'assister à ce qu'il convient d'appeler un plan concerté d'éradication des options dans l'enseignement secondaire. En feront les frais les langues anciennes, les langues vivantes autres que l'anglais ainsi qu'un certain nombre d'autres matières. Cette simplification pour démagogique qu'elle soit contribuera à un appauvrissement culturel sur le long terme. Il demande si le Gouvernement entend maintenir une telle ligne de conduite.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/01/2001

Réponse. - Le ministre de l'éducation nationale est attaché à la diversité de l'offre d'enseignement dans les collèges et les lycées. Les options constituent un des éléments essentiels de cette diversification, elles ont pour objet de renforcer l'ouverture culturelle des collégiens et des lycées. Au plan national, l'offre d'option s'est accrue au cours de ces dernières années grâce notamment à la réforme des lycées mise en place depuis la rentrée 1999 en classe de seconde générale et technologique et depuis la rentrée 2000 en classe de première. Au total, les élèves ont le choix entre 22 options en classe de seconde et plus d'une dizaine en classes de première et terminale : options de langues vivantes étrangères ou régionales, options de langues anciennes, options artistiques dans différents domaines, options d'éducation physique et sportive. Dans chaque académie, les recteurs mettent en place une carte scolaire qui s'efforce, en prenant appui sur la liste nationale d'options offertes aux élèves, de proposer une offre équilibrée et diversifiée d'options au sein de chaque bassin de formation.

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