Question de M. LAURET Edmond (La Réunion - RPR) publiée le 05/11/1998

M. Edmond Lauret s'étonne auprès de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement de ne pas avoir obtenu de réponse à sa question écrite nº 8538 publiée au Journal officiel du 13 mai 1998, et lui en renouvelle les termes.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 26/11/1998

Réponse. - Actuellement l'île Maurice est desservie par six vols directs en A 340 effectués par Air Mauritius et cinq vols en Boeing 747-200 avec escale à l'île de la Réunion, exploités par Air France. Ces deux compagnies ont conclu un accord aux termes duquel Air France commercialisera les vols entre Paris et l'île Maurice assurés par Air Mauritius, Air France exploitera à terme des vols directs, une fois un prolongement de piste effectué à l'île Maurice. Cet accord permettra à l'aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle d'être le point d'accès privilégié pour le trafic en provenance de l'Europe et à destination de l'île Maurice. Selon Air France, ces dispositions répondent à l'attente de sa clientèle qui souhaite des vols directs pour se rendre à l'île Maurice ; seulement 15 % des passagers des vols Paris-Réunion-Maurice de la compagnie descendent en effet à l'aéroport de Saint-Denis-de-la-Réunion. Pour autant, Air France poursuit parallèlement sa politique de développement des capacités mises en uvre entre la métropole et la Réunion avec une croissance de l'offre de 11 % à l'été 1998 et de 4 % prévue à l'été 1999. La Réunion est également desservie par quatre autres compagnies. Les répercussions immédiates de cet accord sur le trafic d'Air Austral devraient être limitées dans la mesure où les passagers d'Air France en correspondance pour l'île Maurice sur Air Austral sont minoritaires dans le trafic de la compagnie régionale, alimenté également par les quatre autres compagnies qui desservent actuellement la Réunion. Au demeurant, le développement induit du trafic entre l'Europe et la Réunion, ainsi qu'entre l'Europe et l'île Maurice, devrait se traduire à terme par une intensification du trafic d'origine européenne entre les deux îles de l'océan Indien, dont Air Astral devrait bénéficier.

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