Question de M. BRANGER Jean-Guy (Charente-Maritime - UC) publiée le 20/05/1999

M. Jean-Guy Branger attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conditions dans lesquelles il pourrait envisager de réduire le coût de l'identification des équidés pour les centres de tourisme équestre. En effet, l'article 44 du projet de loi d'orientation agricole prévoit que l'identification soit obligatoire, même pour les chevaux dits d'origine inconnue. Or, ces animaux composent l'essentiel de la cavalerie des structures de tourisme équestre et la mise en oeuvre de cette mesure représentera un coût moyen de 300 francs par cheval et risque de placer certains centres dans une situation économique difficile. Enfin, pour lutter contre la fraude et le vol, la profession souhaite que le marquage soit systématiquement associé à l'identification descriptive et à l'immatriculation. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les dispositions qu'il compte prendre.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 08/07/1999

Réponse. - Le décret nº 97-1006 du 30 octobre 1997 actuellement en vigueur précise que tous les chevaux, poneys et ânes doivent être munis d'un document d'identification dans la mesure où ils participent à une manifestation publique ; ils sont inscrits sur un livre ou sur un registre généalogique comme produits ou comme reproducteurs ; ils font l'objet d'un transfert de propriété, à quelque titre que ce soit, ou d'un déplacement à destination d'un Etat membres de la Communauté européenne, préalablement à leur entrée à l'abattoir. Il appartient donc aux propriétaires de chevaux aujourd'hui non identifiés de régulariser leur situation, au vu de ce texte. La loi d'orientation agricole, adoptée par le parlement le 26 mai 1999, généralise par ailleurs l'identification des équidés. Les services concernés du ministère travaillent actuellement sur un projet de décret et les modalités d'application. Le service des haras, des courses et de l'équitation du ministère de l'agriculture et de la pêche a d'ores et déjà prévu un certain nombre de mesures permettant d'aider les propriétaires : des rassemblements de chevaux pour procéder à l'identification peuvent être organisés à l'initiative ou sur demande par les directeurs des circonscriptions des haras, au niveau régional ; des opérations particulières pourront être mises en place lors de grands rassemblements comme ce sera le cas pour Equirando 99, à Malestroit, en juillet. Le président de la délégation nationale au tourisme équestre a été tenu informé de ces procédures et doit donc inciter les initiatives régionales. Il n'est pas envisageable de décréter au niveau national la gratuité de l'identification pour certains établissements, et en particulier ceux relevant du tourisme équestre ; cela reviendrait, en effet, à opérer une discrimination de fait entre les propriétaires concernés.

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