Question de M. ANDRÉ Pierre (Aisne - RPR) publiée le 03/06/1999

M. Pierre André attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la gravité de la situation financière du centre de soins pour toxicomanes de Saint-Quentin, ouvert en 1997. Les résultats très positifs de cette structure et sa parfaite insertion dans le réseau local mis en place avec les services municipaux, les services de police et le parquet ont incité les responsables administratifs et médicaux à autoriser la poursuite de ses activités dont le coût annuel s'élève à 700 000 francs, correspondant essentiellement aux dépenses de personnel. Or, ce centre de soins pour toxicomanes qui, au titre de l'exercice 1997, a bénéficié d'une délégation de crédit de 350 000 francs pour les six premiers mois de fonctionnement dans l'attente d'une évaluation de son activité, s'est vu accorder une subvention de l'Etat de 300 000 francs pour 1998, soit moins de la moitié de son coût de fonctionnement. Pour 1999, une subvention du même montant est prévisible. Compte tenu de l'insuffisance de ces crédits, le centre hospitalier de Saint-Quentin a dû financer l'activité du centre sur les crédits du centre de psychothérapie, pénalisant, ce faisant, le fonctionnement de ce secteur. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend, par une mesure d'ajustement, accorder à ce centre de soins pour toxicomanes les moyens nécessaires à la poursuite de son activité.

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La question est caduque

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