Question de M. ROUJAS Gérard (Haute-Garonne - SOC) publiée le 23/12/1999

Alors que de plus en plus d'enfants et d'adolescents sont confrontés aux problèmes de drogue et de violence de tous ordres dans et hors des établissements scolaires, M. Gérard Roujas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la nécessité d'une présence accrue de la médecine scolaire dans l'ensemble des établissements. Il lui demande s'il entend prendre des mesures afin de prendre véritablement en compte ces phénomènes de société et favoriser une plus grande prévention.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 16/03/2000

Réponse. - Lors de la dernière rentrée scolaire, les effectifs de médecins ont été renforcés par trente emplois créés en loi de finances 1999. Il convient de rappeler que, depuis la prise en charge de la médecine scolaire par l'éducation nationale, intervenue le 1er janvier 1991, le potentiel global de ce service en personnels titulaires, contractuels et vacataires a progressé de plus de 35 %, et le taux moyen d'encadrement, qui était en 1990 d'un médecin pour 8 300 élèves, est actuellement d'un pour 6 250. Cet effort budgétaire est poursuivi en 2000 par la création de dix emplois supplémentaires. Comme l'a indiqué la ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire, l'amélioration des conditions d'accueil, d'écoute et de soin des élèves, et notamment des jeunes en difficulté, implique un renforcement progressif des effectifs de médecins de l'éducation nationale, mais également une meilleure utilisation du potentiel existant et la participation accrue de la médecine de ville et des services hospitaliers. A cet effet, la loi de finances 2000 comporte l'ouverture d'une enveloppe de 3 920 000 francs au titre des vacations de la médecine scolaire pour permettre la rémunération de médecins associés.

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