Question de M. HURIET Claude (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 27/04/2000

M. Claude Huriet attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat sur les rémunérations accessoires des fonctionnaires des corps techniques de l'équipement. En effet, il lui rappelle que le décret nº 2000-136 du 18 février 2000 fixe, pour chacun des grades des corps des ingénieurs des ponts et chaussées, des ingénieurs des travaux publics de l'Etat, des contrôleurs des travaux publics de l'Etat, des conducteurs des travaux publics de l'Etat, des dessinateurs et des experts des services techniques, un coefficient en fonction de leur classement dans la hiérarchie du statut général de la fonction publique. Il lui indique que la relation directe entre le niveau de coefficient hiérarchique apparaît clairement pour chacun des grades et emplois définis à l'article 4 du décret du 18 février 2000, à l'exception des agents du grade de contrôleur des travaux publics de l'Etat. En conséquence, pour mettre un terme à cette inégalité de traitement qui ne semble pas justifiée, il lui demande de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre en faveur des agents du grade de contrôleur des travaux publics de l'Etat.

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Réponse du ministère : Fonction publique publiée le 20/07/2000

Réponse. - L'indemnité spécifique de service a été créée par le décret nº 2000-136 du 18 février 2000 au bénéfice des agents des corps techniques du ministère de l'équipement dans le cadre de la budgétisation de l'ancien dispositif des rémunérations accessoires qui étaient financées par les recettes des prestations d'ingénierie réalisées par les services du ministère. Cette indemnité reprend donc à droit constant l'ensemble des caractéristiques des rémunérations accessoires et notamment le coefficient affecté à chaque corps et grade. Ce coefficient a été fixé à 7,5 pour les agents du grade de contrôleur en considération de leur situation dans son ensemble qui ne peut être réduite à un simple classement hiérarchique. En effet, les contrôleurs bénéficient, compte tenu des conditions particulières d'exercice de leurs missions principales, d'un régime indemnitaire dont les autres corps techniques sont exclus : indemnités d'astreinte et indemnités horaires pour travaux supplémentaires notamment. Appréciée ainsi globalement, leur situation ne fait apparaître aucune discrimination par rapport aux techniciens supérieurs de l'équipement, l'autre corps technique de catégorie B du ministère dont le premier grade bénéficie d'un coefficient de 10,5. A l'initiative du ministre chargé de l'équipement, une réflexion sur l'évolution des métiers de contrôleurs et leurs carrières dans le cadre d'un groupe de travail présidé par un membre du Conseil général des ponts et chaussées vient toutefois d'être engagée.

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