Question de M. MAMAN André (Français établis hors de France - UC-R) publiée le 18/05/2000

M. André Maman appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le bilan qu'il est possible de tirer, après la création de l'agence Edufrance. Il lui rappelle, en effet, que l'agence Edufrance est un groupement d'intérêt public (GIP), créé par arrêté ministériel du 19 novembre 1998, et publié au Journal officiel du 22 novembre 1998, par les ministères de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie et des affaires étrangères. L'agence Edufrance, qui réunit les universités, les grandes écoles, les instituts et fondations, est en charge des missions suivantes : promouvoir à l'étranger l'offre éducative française, coordonner la réponse aux appels d'offres internationaux en matière de coopération éducative, construire une prestation globale portant sur l'accueil et le séjour des étudiants étrangers (visa, autorisation de travail, logement, etc.). A l'heure de la mondialisation, le marché de la formation supérieure est devenu un enjeu à la fois culturel et économique, où s'affrontent, notamment, les Etats-Unis avec 560 000 étudiants étrangers, le Royaume-Uni avec 200 000 étudiants étrangers et la France avec 130 000 étudiants étrangers. C'est dans le but de relever ce défi qu'on a conçu l'agence Edufrance, véritable instrument de promotion de notre potentiel de formation et de partenariat scientifique à l'étranger. En conséquence, il lui demande de lui faire savoir quels sont les premiers résultats de cette initiative, qui constitue un vecteur important de la présence scientifique, éducative, culturelle, mais également économique et commerciale, et donc de l'influence de la France à l'étranger.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 28/06/2001

Par lettre du 21 avril 2000, Jack Lang et Hubert Védrine sont convenus de procéder à une première évaluation des actions engagées depuis deux ans par EduFrance. Cette évaluation a été confiée à un représentant de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, ainsi qu'à un représentant de l'inspection générale des affaires étrangères. Les conclusions de ce travail devraient être connues dans les prochaines semaines.

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