Question de M. LECLERC Dominique (Indre-et-Loire - RPR) publiée le 25/05/2000

M. Dominique Leclerc souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les mauvaises conditions d'enseignement des sciences de la vie et de la Terre dans les collèges. En effet, ces dernières sont en totale contradiction avec les objectifs annoncés dans les programmes officiels puisque 90 % des classes ne travaillent pas en groupes restreints, d'effectif inférieur à dix-huit élèves, sur les quatre années du collège. Ce qui est regrettable et ce d'autant plus que les spécialistes insistent sur le fait que les adolescents doivent participer de façon active à l'apprentissage de leurs savoirs fondamentaux. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire savoir s'il envisage de prendre des mesures afin que l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre soit effectivement de deux heures hebdomadaires, dont 1 h 30 de travaux pratiques en groupes restreints, d'effectif inférieur à dix-huit élèves.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 26/10/2000

Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en uvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme, et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales des sciences de la vie et de la terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.

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