Question de M. FOURNIER Bernard (Loire - RPR) publiée le 13/07/2000

M. Bernard Fournier appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la situation préoccupante de la chirurgie française. En effet, dans les hôpitaux généraux, plus de la moitié des postes de chirurgien sont vacants ou occupés par des praticiens adjoints contractuels faisant fonction ; dans les centres hospitaliers universitaires, de multiples postes d'adjoints ne sont pas pourvus et de nombreux services de chirurgie en province ferment faute de praticiens. Considérant que quinze années de formation sont nécessaires pour atteindre la pleine technicité d'un chirurgien, et devant le vieillissement du corps ainsi que l'amélioration des conditions sanitaires de la population, un plan d'urgence de formation de chirurgiens est indispensable. Cette situation est aggravée par une véritable crise morale, qui touche les professionnels en fonction dont la revalorisation du travail n'est pas reconnue. La lettre Kc dont dépend la valeur des actes a augmenté cinq fois moins vite que le coût de la vie ces vingt dernières années. La profession demande une série de mesures de soutien : une réforme de la nomenclature, une revalorisation de la lettre clé et l'élaboration d'un statut particulier pour les chirurgiens hospitaliers. Aussi, il lui demande de lui indiquer si le Gouvernement entend procéder à une réforme d'ampleur des dispositions et soutiens à la chirurgie française.

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La question est caduque

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