Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 21/09/2000

M. René Trégouët interpelle M. le ministre de la recherche à la suite de la décision d'installer en Ile-de-France un synchrotron de troisième génération. En qualité de co-rapporteur de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur les conditions d'implantation d'un tel équipement, rapport publié peu avant, il ne peut que s'en féliciter, étant observé que, nonobstant le développement nécessaire d'une coopération internationale dans ce domaine du rayonnement électromagnétique, une machine nationale s'imposait, solution la plus avantageuse en termes de coûts par utilisateur. Cette décision, qui répond aux besoins réels des chercheurs français, devrait correspondre d'une part à une nouvelle dynamique globale de la recherche française, associant beaucoup plus étroitement, comme cela se fait chez nos partenaires les plus en pointe, les entreprises et les particuliers au financement des équipements, notamment par un système de crédit d'impôt. Il apparaît d'autre part indispensable que la France, si elle réexamine à cette occasion sa politique des très grands instruments, opère désormais ses choix en fonction des effets d'entraînement de ceux-ci, à l'instar du synchrotron dont on sait l'intérêt pour la biologie structurale, pierre angulaire du post génome. Il lui demande en conséquence la façon dont il compte insuffler cette nouvelle dynamique tant attendue à la recherche française.

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La question est caduque

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