Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 02/11/2000

M. Roland Courteau expose à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité , que chaque jour, en France, 400 personnes meurent du cancer tandis que, quotidiennement, 700 personnes découvrent qu'elles sont porteuses de cette maladie. Or, aujourd'hui, selon les professionnels de la santé, des traitements médicamenteux, permettent d'augmenter les chances de rémission, ou de guérison. Cependant, le coût de ces médicaments du cancer (essentiellement la chimiothérapie) a représsenté une dépense de 2,8 milliards de francs, si l'on tient compte des médicaments dits de support et de l'immunothérapie. C'est ainsi que ce coût a augmenté de cent cinquante pourcent en cinq ans et que tous les hôpitaux du service public qui font de la cancérologie, accusent un important déficit de leur budget destiné à couvrir les dépenses médicales et pharmaceutiques. Quant au secteur privé, il rencontre en hospitalisation, les mêmes problèmes. C'est pourquoi, les professionnels de la santé, souhaitent alerter les pouvoirs publics, sur l'urgente nécessité de débloquer des crédits supplémentaires pour les médicaments du cancer, dans le budget 2001 afin de faire face aux dépenses nouvelles et de rattraper le retard pris, en ce domaine. Pour eux, la situation est aujourd'hui inquiétante et nécessite de tels moyens financiers évalués à deux milliards, permettant ainsi de soigner correctement et aux normes de qualité définies. Il lui demande donc de bien vouloir lui faire connaître son avis sur ce qui précède et les dispositions qu'elle envisage de mettre en oeuvre afin que les professionnels de la santé concernés puissent continuer à repecter le devoir de moyens que l'éthique leur impose de fournir aux malades.

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La question est caduque

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