Question de M. DOUBLET Michel (Charente-Maritime - RPR) publiée le 16/11/2000
M. Michel Doublet attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation sur les conséquences dévastatrices sur la filière bovine de la psychose ambiante liée à la crise de la " vache folle ". Il lui demande quelles mesures d'information il compte mettre en oeuvre pour repréciser les risques éventuels et rappeler que le muscle des bovins n'a jamais été reconnu comme contaminant par les scientifiques et qu'il n'y a aucun risque pour le consommateur.
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Réponse du ministère : Petites et moyennes entreprises publiée le 22/03/2001
Réponse. - Le Gouvernement a pleinement conscience de la forte dégradation du marché de la viande bovine, qui résulte d'une désaffection brutale d'une partie des consommateurs. Il a rapidement pris la mesure de la gravité de la crise. Les dispositions prises en matière de sécurité alimentaire - retrait des matériels à risques spécifiés (MRS), interdiction d'utilisation des farines animales dans l'alimentation du bétail et destruction de ces farines - doivent conduire à restaurer la confiance des consommateurs. Dans le même esprit, depuis début 2001, des tests de dépistage sont pratiqués sur tous les animaux de plus de trente mois destinés à la consommation humaine. Le Gouvernement, qui a entrepris une vaste campagne d'information du public rappelant ces données, estime que le parti pris de transparence qui est le sien devrait conduire progressivement les consommateurs à reprendre confiance.
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