Question de M. MAMAN André (Français établis hors de France - UC-R) publiée le 15/02/2001

M. André Maman appelle l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur la fermeture, en septembre dernier, de la mission médicale de coopération à Djibouti. En effet, il souligne, d'une part, que ce centre médical de santé était utilisé par les coopérants, ce qui leur permettait de travailler dans d'excellentes conditions et que, d'autre part, l'absence d'une telle structure porte atteinte à leur protection sanitaire, alors qu'ils exercent leur mission dans le cadre du service public. Il ajoute, de plus, que cette mission rendait également de grands services aux personnes les plus démunies de la communauté française de Djibouti. En conséquence, il lui demande quelles sont les raisons qui l'ont incité à prendre cette décision de fermeture et voudrait savoir s'il ne serait pas envisageable de trouver une structure de remplacement, au sein de notre ambassade à Djibouti, afin de permettre aux expatriés français de bénéficier de services dont ils ont réellement besoin.

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Réponse du ministère : Coopération publiée le 05/04/2001

Réponse. - La décision de fermer le centre médico-social de Djibouti en septembre 2000 a été prise, d'une part, par souci d'économie et, d'autre part, en raison de l'importance de la présence médicale civile et militaire française dans ce pays. Nos ressortissants expatriés, notamment les coopérants, peuvent se faire soigner par des médecins conventionnés français et être pris en charge par la sécurité sociale. Il y a, en effet, à Djibouti, 4 médecins, 3 dentistes et 2 opticiens français exerçant à titre privé. Par ailleurs, les coopérants peuvent également s'adresser à l'hôpital militaire Bouffard pour les urgences ou les consultations de spécialistes, ou, en cas de besoin, aux 13 médecins assistants techniques de l'hôpital Peltier. Les recrutés locaux ont accès à un dispensaire dirigé par un médecin français et financé par l'office de prévoyance djiboutien auquel notre représentation verse des cotisations. Ils sont pris en charge pour l'exécution de leurs ordonnances par la sécurité sociale djiboutienne. En ce qui concerne les plus démunis des membres de la communauté française, leurs consultations sont prises en charge par le consulat de France.

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