Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 15/02/2001

M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les annonces ministérielles proclamées en matière d'enseignement des langues. D'un côté on assure que " la volonté du ministre de donner une place importante à ces disciplines est manifeste ", de l'autre, on se félicite que l'apprentissage précoce des langues permette d'alléger ces disciplines au lycée. Soit le Gouvernement a les moyens de mettre en place une véritable programmation linguistique incluant primaire et secondaire, soit cette réforme sera préjudiciable à la qualité des enseignements et au choix laissé aux élèves. Ainsi on impose un minimum de 20 élèves par cours, ce qui pour les langues " rares " est malheureusement synonyme de fermeture. Il demande par exemple comment seront financées les heures nécessaires à l'introduction dès la 6e d'une deuxième langue vivante sans minorer pour autant les horaires du lycée. Les enseignants sont les premiers à dénoncer ce mélange des genres, à savoir la démagogie et la pédagogie.

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La question est caduque

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