Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 17/05/2001

M. René Trégouët rappelle à l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale la création du premier institut pluridisciplinaire de l'Internet annoncée le 4 mai dernier par l'université d'Oxford en Grande-Bretagne. Il vise à devenir le haut lieu européen de la recherche sur Internet en étudiant tous les aspects du web. Cet institut a vu le jour grâce en partie à d'importants fonds publics. La future école de l'Internet à Marseille remplira-t-elle des fonctions équivalentes ? Dans la négative, le gouvernement français entend-il promouvoir et aider financièrement un tel programme en France ?

- page 1641


Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/07/2001

Le ministre de l'éducation nationale rappelle que la création prochaine d'une école de l'Internet à Marseille s'inscrit dans le cadre de la décision du comité interministériel d'aménagement du territoire du 18 mai 2000. Conformément à la volonté du Gouvernement, l'école de l'Internet de Marseille a vocation à répondre à la forte demande d'ingénieurs compétents dans les sciences et technologies de l'information et de la communication. A partir d'un programme mastaire, d'une durée de deux ans, consacré aux applications des nouvelles technologies, un réseau d'écoles de l'Internet pourra se constituer. Parallèlement, la labélisation de écoles de l'Internet permettra d'accélérer la modernisation des formations supérieures. A la différence de l'Institut pluridisciplinaire de l'université d'Oxford, la future école de l'Internet de Marseille n'est pas essentiellement consacrée à la recherche mais d'abord vouée à la formation à l'instar des autres écoles d'ingénieurs. Actuellement, la recherche en matière de nouvelles technologies de l'information et de la communication s'appuie sur de nombreux organes de recherche installés dans les grandes villes universitaires. Parmi les laboratoires, outre le centre national de la recherche scientifique (CNRS), interviennent en ces domaines le centre d'innovation en télécommunications et intégration de services (CITI) à Lyon, le laboratoire bordelais de recherche en informatique (LABRI) à Bordeaux, l'institut national de recherche informatique et automatique (INRIA) à Grenoble, le laboratoire d'automatique et d'analyse des systèmes (LAAS) à Toulouse, le laboratoire de recherches informatiques et de ses applications (LORIA) à Nancy...

- page 2325

Page mise à jour le