Question de M. BÉCOT Michel (Deux-Sèvres - UC) publiée le 06/12/2001

M. Michel Bécot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés auxquelles se trouvent confrontés les directeurs d'école. Les directeurs d'école voient leurs missions et leurs responsabilités s'accroître sans que leurs revendications ne soient réellement prises en compte par leur ministère de tutelle. Outre la charge de leur classe, les directeurs d'école se doivent de gérer administrativement leur établissement, d'animer leur équipe pédagogique, de représenter l'institution auprès des parents d'élèves, des collectivités locales, des associations et structures de quartiers qui agissent en collaboration avec l'école. Ils estiment que, compte tenu des heures consacrées à leur fonction de directeur, ils ne disposent pas de décharge de service suffisante pour assumer leur rôle à la fois administratif pédagogique et social dans des conditions satisfaisantes. Par ailleurs, le montant de l'indemnité compensatrice s'avère manifestement dérisoire eu égard à leur charge de travail et à leurs responsabilités. Les missions qui leur sont confiées nécessitent des directeurs d'école, une connaissance certaine de l'institution et de son fonctionnement, une autorité reconnue auprès des parents et collègues, une expérience de négociation auprès des partenaires. D'où la nécessité pour ces derniers de bénéficier d'une formation au préalable. Le manque d'attractivité de cette fonction se manifeste par le nombre croissant de postes restant vacants, estimés à environ 5 000 à la rentrée scolaire 2001-2002. Cet état de crise que traverse la direction d'école fragilise le fonctionnement des écoles primaires. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il entend prendre afin que soient reconnues à leur juste valeur les missions assumées par les directeurs d'école.

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La question est caduque

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