Question de M. del PICCHIA Robert (Français établis hors de France - RPR) publiée le 28/02/2002
M. Robert Del Picchia attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le besoin réel de création d'un poste de résident à l'école française François-Rabelais de Ziguinchor pour la rentrée 2002. S'il est vrai que la suppression d'un poste d'enseignant pouvait être justifiée en 1997 en raison du nombre insuffisant d'élèves, la situation a beaucoup évolué depuis cette date. La Casamance évolue aujourd'hui dans un contexte favorable, des familles s'expatrient à nouveau et le taux de fréquentation de l'école progresse de façon très importante depuis trois ans. Des écoles de taille équivalente, comme celle de Saint-Louis, bénéficient d'un poste d'expatrié pour la direction et d'un poste de résident pour l'enseignement. Or, l'école François-Rabelais, pour ses cinquante-trois élèves, ne dispose que d'un poste de résident pour la direction et l'enseignement. Après plusieurs années d'instabilité, un enseignement de qualité dans la classe de cycle 3 (CE 2, CM 1, CM 2) peut enfin être dispensé cette année grâce au dévouement d'un professeur des écoles français qui accepte une faible rémunération, laquelle est intégralement prise en charge par la cotisation des parents d'élèves. Cette situation ne saurait bien sûr perdurer. Un contrat local ne saurait répondre aux exigences d'une classe de niveau 3 étant donné l'impossibilité en pratique de trouver un enseignant compétent et le manque de suivi et de continuité provoqué par le changement d'enseignant chaque année. Il lui demande donc s'il entend assurer la réouverture d'un poste de résident ou d'expatrié à l'école française François-Rabelais pour donner aux enfants de nos compatriotes expatriés en Casamance l'enseignement français de qualité auquel a droit chaque élève français et contribuer au rayonnement culturel de la France.
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La question est caduque
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