Question de M. VALLET André (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 04/04/2002

M. André Vallet attire l'attention M. le ministre délégué à la santé sur la dangerosité de l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile dans le paysage urbain. Il lui rappelle que les normes françaises d'implantation ne tiennent compte que de la recommandation du Conseil de l'union européenne, qui correspond au seuil des effets thermiques. Or, ces normes sont très nettement insuffisantes. Il lui indique que la quasi-totalité des riverains de ces antennes-relais se plaignent des mêmes maux : insomnie, maux de tête, troubles de la mémoire, hypertension, fausses-couches, psoriasis, lymphones, leucémies... S'il est difficile d'établir un lien de causalité entre l'implantation de ces antennes-relais et les graves déficiences physiques dont souffrent les habitants personnes physiques, il convient d'appliquer le principe de précaution à l'encontre des stations-relais de téléphonie mobile et de prendre des mesures afin de protéger les populations riveraines. Il convient donc d'éviter l'implantation de stations relais à moins de 300 mètres des lieux habités et de faire en sorte que le lobe principal d'hyperfréquence ne soit pas dirigé sur les lieux où vivent des personnes sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, centres de gériatrie...) Dès lors, il lui demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour éviter que les intérêts économiques, qui sont ceux des entreprises de téléphonie, ne prennent pas le cas sur les impératifs de santé publique.

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La question est caduque

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