Question de M. LEGENDRE Jacques (Nord - RPR) publiée le 25/07/2002
M. Jacques Legendre attire l'attention de M. le ministre délégué à l'enseignement scolaire sur l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans le secondaire. Après la suppression d'une demi-heure hebdomadaire dans les séries scientifiques des lycées, de nouvelles mesures proposées l'année dernière par un groupe d'experts préconisaient un découpage des programmes autour de séquences d'enseignement pour aboutir à une fusion des deux disciplines. Les enseignants d'histoire et de géographie exprimaient de vives inquiétudes à ce sujet et estimaient que ce dispositif conduirait à l'appauvrissement de leur enseignement tant en termes de contenu que de connaissances apportées aux élèves. Il lui demande en conséquence quelles mesures il entend prendre en vue de maintenir l'identité propre de ces deux disciplines.
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Réponse du Ministère délégué à l'enseignement scolaire publiée le 24/10/2002
L'enseignement de l'histoire et de la géographie constitue un élément fondamental pour la connaissance et la compréhension du monde actuel, et ce dans toutes les séries. Le réaménagement de la série S a été conduit avec le souci d'une part, de privilégier les matières scientifiques, en particulier dans les sciences expérimentales, afin d'y attirer les élèves réellement motivés par des études scientifiques et, d'autre part, de garder une place significative à la culture générale. Cette préoccupation a conduit à compenser la baisse de l'horaire d'histoire-géographie d'une demi-heure en classe de terminale par l'introduction de dédoublements : alléger les effectifs d'une classe, c'est en effet permettre une autre manière d'enseigner. Les nouveaux programmes d'histoire et géographie applicables à partir de la rentrée 2003 dans les classes du cycle terminal des lycées d'enseignement général et technologique ont pour ambition de donner des clés d'explication du monde contemporain. En histoire, le programme se développe sur une période allant du milieu du XIXe à nos jours. En géographie, il prend en compte trois grands espaces : la France, l'Europe et le monde. Le professeur est libre de sa programmation dans chacune des parties mais doit veiller à leur articulation dans le respect de la parité horaire entre les deux disciplines, qui restent clairement identifiées dans les textes finalement adoptés à la suite des différentes consultations.
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