Question de Mme BERGÉ-LAVIGNE Maryse (Haute-Garonne - SOC) publiée le 10/04/2003

Mme Maryse Bergé-Lavigne attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les légitimes inquiétudes exprimées par le comité de défense de la gynécologie médicale. En effet, une enquête réalisée auprès des gynécologues médicaux a pu chiffrer à 119 en moyenne par an le nombre nécessaire à une véritable satisfaction des besoins en gynécologues médicaux en France. Malgré ce constat dressé de manière objective, seuls 20 postes de DES de gynécologie médicale ont été proposés. En conséquence, elle lui demande de tout mettre en oeuvre pour assurer la pérennité de la gynécologie, spécialité à laquelle les femmes sont attachées.

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Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 04/09/2003

Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées partage les préoccupations du comité de défense de la gynécologie médicale. Cependant, la demande de celui-ci d'attribuer dès à présent 119 places à cette spécialité ne pourrait se réaliser qu'au détriment d'autres disciplines qui connaissent également des besoins cruciaux. C'est la raison pour laquelle le ministre a décidé d'ouvrir, au concours de l'internat 2003-2004, 20 places au profit de la gynécologie médicale. Le nombre de places qui pourra par la suite être réservé à cette discipline sera fonction de l'évolution des besoins de santé publique et du nombre d'internes dont bénéficiera l'ensemble des spécialités.

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