Question de M. BLANC Paul (Pyrénées-Orientales - UMP) publiée le 11/12/2003

M. Paul Blanc attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la formation initiale des diététiciens. En effet, l'association des diététiciens de langue française s'étonne que le rapport de la commission pédagogique nationale exclut de la première année des études de santé (PAES) les élèves de diététique alors que le diététicien est un professionnel de santé reconnu dans le code de la santé publique. Il est important de préciser qu'en aucun cas cette revendication ne porte sur une revalorisation du salaire de première embauche des jeunes issus de cette formation initiale. Aussi, il souhaiterait connaître sa position à ce sujet, sachant que les diététiciens attachent une très grande attention à leur formation initiale qu'ils sont prêts à réformer et que la mise en place de la PAES est un sujet d'actualité dans un contexte d'universitarisation et d'eurocompatibilité.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche


Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 05/08/2004

La formation des diététiciens est actuellement dispensée dans les sections de technicien supérieur implantées dans les lycées ou en institut universitaire de technologie, et conduit en deux ans à un diplôme de niveau III (brevet de technicien supérieur ou diplôme universitaire de technologie). Dans le cadre des réflexions sur la réforme de la première année des études de santé, une refonte de l'organisation de l'enseignement délivré à l'ensemble des professionnels de santé a été engagée. Parmi les solutions envisagées figure l'intégration des diététiciens dans la réforme des études de santé. Il ne s'agit que d'une piste de rénovation de la formation qui est étudiée avec attention par le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche en association avec le ministère chargé de la santé. Cependant, cette solution qui déplacerait la formation vers les universités ne serait pas sans conséquence sur le système actuellement en place. C'est pourquoi, sans l'écarter a priori, il convient d'étudier avec précaution la proposition de l'association des diététiciens de langue française.

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