Question de M. PENNE Guy (Français établis hors de France - SOC) publiée le 29/01/2004

M. Guy Penne attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la décision, semble-t-il contestable, de fermer deux des quatre derniers centres d'épreuves écrites pour les concours d'enseignement du second degré existant pour les enseignants français à l'étranger. La fermeture du centre d'Abidjan, compte tenu de la situation précaire que connaît encore ce pays, est certes compréhensible, au moins de façon temporaire. En revanche, la fermeture du centre de Dakar semble beaucoup moins opportune. Dans ces conditions, les deux derniers centres existant se trouvent à Casablanca et à Tunis, ce qui rend difficile pour nombre d'enseignants français à l'étranger, en particulier les recrutés locaux, de passer les concours du second degré. En conséquence, il l'interroge sur les raisons de cette décision, et tient à lui faire part de l'inquiétude et des difficultés matérielles qu'elle engendre pour les recrutés locaux souhaitant passer les épreuves des concours de recrutement du second degré.

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Transmise au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche


Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 25/03/2004

Les centres des épreuves écrites d'admissibilité à l'étranger ont été progressivement fermés afin d'éviter au maximum les difficultés, voire les risques, que représentent chaque année la multiplication et la dispersion des lieux de concours. La sécurité des concours dépend, en effet, des conditions de surveillance, du respect des décalages horaires et des délais d'acheminement des sujets et des copies. Bien que le nombre de candidats inscrits soit réduit, les personnels des ambassades éprouvent des difficultés à assurer dans de bonnes conditions l'organisation des épreuves écrites, le nombre de sections et d'options ouvertes aux concours nécessitant une mise en place délicate qui se situe, pour les concours internes, sur une période de dix jours. Pour ces raisons, les centres d'Abidjan et de Dakar ont été fermés à la session 2004. Il est précisé que, à la suite de la fermeture d'Abidjan à la session 2003, il avait été offert aux candidats de composer soit dans une académie en France, soit à Dakar. 50 % d'entre eux avaient opté pour venir composer en France.

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