Question de M. FOUCHÉ Alain (Vienne - UMP) publiée le 25/11/2004

M. Alain Fouché attire l'attention de M. le ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale sur le taux d'emploi des diplômés de niveau Bac + 4 en 2003. En effet, une récente enquête fait apparaître qu'un an après l'obtention de leur diplôme, 45 % d'entre eux sont toujours à la recherche d'un premier emploi. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les dispositions particulières qu'il envisage en ce domaine.

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Transmise au Secrétariat d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes


Réponse du Secrétariat d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes publiée le 03/02/2005

L'attention du Gouvernement est appelée sur la situation des jeunes diplômés bac + 4 en 2003. Une récente enquête de l'association pour l'emploi des cadres (APEC) a souligné que 43 % d'entre eux étaient toujours à la recherche d'un premier emploi un an après l'obtention de leur diplôme. Le Gouvernement a pleinement conscience de cette situation difficile et, à ce titre, mène une réflexion visant à proposer des mesures pour augmenter le taux d'emploi des jeunes diplômés et les aider à s'insérer sur le marché du travail. En octobre 2004, la durée moyenne d'inscription au chômage des jeunes les plus diplômés était de cent onze jours contre cent trente jours pour les jeunes sans diplôme ni qualification. Le même mois, 274 083 jeunes de moins de vingt-cinq ans d'un niveau de diplôme inférieur ou égal au certificat d'aptitude professionnelle (CAP) étaient inscrits au chômage contre 28 796 au moins titulaires d'une licence. Ces chiffres expliquent l'urgence de la situation qui a guidé l'action de l'État en faveur des moins diplômés. Au regard de ces chiffres, le Gouvernement, à travers la loi de programmation pour la cohésion sociale, a décidé, en priorité, d'accompagner sur cinq ans vers l'emploi durable 800 000 jeunes les moins qualifiés. Toutefois, un article de la loi de programmation pour la cohésion sociale institue également un droit à l'accompagnement vers l'emploi pour l'ensemble des jeunes âgés de seize à vingt-cinq ans révolus, en difficulté et confrontés à un risque d'exclusion professionnelle, quel que soit leur niveau de diplôme. Aussi, conscient des difficultés rencontrées par ces jeunes les plus diplômés, le Gouvernement mettra-t-il en oeuvre, dès 2005, des mesures visant à faciliter leur insertion professionnelle. Il ne manquera pas de tenir informée la représentation nationale des actions envisagées pour ce faire.

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