Question de Mme HUREL Sandrine (Seine-Maritime - SOC) publiée le 17/02/2005

Mme Sandrine Hurel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude légitime des professeurs d'éducation physique et sportive qui craignent, dans le cadre de la préparation de la loi d'orientation sur l'école, que l'éducation physique et sportive soit exclue du programme des enseignements indispensables. Les professeurs d'EPS s'opposent à la mise en place d'une nouvelle hiérarchie des savoirs qui cantonnerait les activités physiques et sportives dans le seul registre du divertissement et des loisirs. Ils considèrent à juste titre la pratique physique et sportive comme un élément à part entière de la culture et de la formation des élèves. Créatrices de lien social au sein de l'école, les activités sportives sont un élément essentiel dans le processus de formation de la jeunesse. Leur intérêt en matière de santé publique n'est plus à démontrer. En conséquence, elle lui demande de lui indiquer quelles sont ses intentions alors que 2005 a été déclarée " année internationale du sport et de l'éducation physique " et quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour donner à l'éducation physique et sportive toute sa place à l'école.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 26/05/2005

La loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, adoptée par le Parlement, ne remet en aucune façon en cause la place de l'éducation physique et sportive dans la formation des jeunes : contrairement à ce qui a pu être rapporté ici ou là, elle ne l'exclut pas des programmes obligatoires ; elle n'apporte aucune modification aux nombreux articles législatifs qui traitent déjà des activités physiques et sportives dans le code de l'éducation. Son article 7 précise même que « la formation scolaire

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