Question de M. LARDEUX André (Maine-et-Loire - UMP) publiée le 20/10/2005

M. André Lardeux attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel de refuser à la chaîne KTO l'accès au réseau de la télévision numérique terrestre. Le motif invoqué par le CSA est le caractère restreint du public. A moins de considérer les catholiques français comme un groupe ultraminoritaire, cet argument est pour le moins surprenant. Le Gouvernement considère-t-il cette décision comme acceptable ? Si tel n'est pas le cas, quelle action envisage-t-il pour remédier à ce que beaucoup de personnes ressentent comme une discrimination infondée ?

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Réponse du Ministère de la culture et de la communication publiée le 12/01/2006

L'honorable parlementaire a souhaité recueillir la position du ministre de la culture et de la communication sur le refus du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) opposé à la chaîne de télévision KTO lors de sa candidature à une fréquence en télévision numérique terrestre (TNT). La loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication confié à l'instance de régulation indépendante le soin d'attribuer l'usage des fréquences pour les services de radio et de télévision, après la mise en oeuvre d'une procédure d'appel aux candidatures. Compte tenu de la rareté de la ressource disponible, elle définit les critères aux termes desquels le CSA procède à une sélection entre les différents candidats et offre à ces derniers la possibilité de contester devant le Conseil d'Etat le refus qui leur a été opposé. Lors du second appel complémentaire du 14 décembre 2004 relatif au déploiement de la TNT en France, le CSA a ainsi été amené à examiner les différents dossiers de candidature. La sélection définitive s'est effectuée à la suite des auditions publiques des candidats qui se sont déroulées du 18 au 21 avril 2005. La société KTO, qui a été entendue le 18 avril 2005, n'a pas été retenue parmi les huit chaînes autorisées à l'issue des auditions. Il n'appartient donc pas au Gouvernement d'intervenir dans cette procédure.

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