Question de M. VANTOMME André (Oise - SOC) publiée le 01/02/2007

M. André Vantomme appelle l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les perspectives d'évolution de la politique de dépistage du cancer de la peau, notamment du mélanome. En matière de dépistage, le plan Cancer lancé en 2003 retenait cinq objectifs : généraliser le dépistage organisé du cancer du sein, favoriser le dépistage du cancer du col de l'utérus, faciliter le développement du dépistage du cancer du côlon, garantir l'accès aux tests de prédisposition génétique des formes familiales de cancer et, enfin, améliorer les conditions de détection précoce du mélanome. Au regard du dernier objectif, l'enjeu de santé publique est en effet essentiel compte tenu que depuis quarante ans le nombre de mélanomes double tous les cinq ans, et celui des autres cancers cutanés tous les dix ans. Un accès direct aux dermatologues devait permettre de faciliter la détection précoce des cancers de la peau. Or, depuis le 1er janvier 2006, le parcours de soins compromet le dépistage précoce de ces pathologies cancéreuses. Rappelons que toutes les observations médicales incitent au diagnostic précoce et au traitement rapide du mélanome, puisqu'il existe une forte corrélation entre l'épaisseur du mélanome et la survie après traitement. Il lui demande de bien vouloir lui faire part des actions qu'il compte mettre en oeuvre pour permettre d'atteindre l'objectif du plan Cancer visant à améliorer les conditions de détection précoce du mélanome et si l'accès direct aux dermatologues sera permis pour répondre à cet enjeu de santé publique.

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La question est caduque

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