Question de M. GAUTIER Charles (Loire-Atlantique - SOC) publiée le 15/02/2007

M. Charles Gautier attire l'attentionde M. le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et des professions libérales sur l'avenir de la profession d'esthéticienne. Les esthéticiennes représentent environ 12 000 instituts et 19 000 salariés. Elles connaissent depuis plusieurs années un certain nombre de craintes sur l'avenir de leur profession. Tout d'abord, l'arrêté de 1962 fixant les activités des esthéticiennes les empêche de pratiquer tout mode d'épilation autre qu'à la pince ou à la cire. Or les esthéticiennes françaises sont parmi les plus diplômées d'Europe et demandent la possibilité de pratiquer des épilations à la lampe flash ou à la lumière pulsée que les clients des zones frontalières pratiquent à l'étranger. Ensuite, la profession s'inquiète de la recrudescence des stages à longue durée non rémunérés allant parfois jusqu'à deux ans. Enfin, le décret du 29 décembre 2005 intègre, au détriment de la profession, les soins esthétiques au sein de la liste des activités de services à la personne dépendante mentionnées à l'article L. 129-1 du code du travail. Ce décret crée une véritable concurrence déloyale pour ces soins en raison des avantages fiscaux accordés. Les esthéticiennes à domicile et les instituts tout comme les jeunes diplômées perdent une clientèle non négligeable. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour assurer un avenir à cette profession.

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Transmise au Ministère de la santé et des solidarités


La question est caduque

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