Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 26/07/2007

M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur le fait qu'à la suite des élections législatives, toutes les questions écrites qui avaient été posées sous la précédente législature et qui n'avaient pas encore obtenu de réponse ont été déclarées caduques. Il lui pose donc à nouveau la question qui avait été adressée à son prédécesseur le 11 août 2005 et à laquelle celui-ci n'avait pas répondu. Plus précisément, il attire son attention sur le fait que les charges diverses qui pèsent sur les salaires sont un facteur très pénalisant pour la compétitivité de l'économie française. Au contraire, la TVA est un impôt qui pèse aussi bien sur le prix des biens produits en France que sur celui des biens importés. Son avantage est donc de ne pas créer de distorsion avantageant indirectement des importations. Il souhaiterait qu'elle lui indique si, compte tenu du déficit important des finances publiques et compte tenu de la nécessité d'enrayer le phénomène des délocalisations, il ne serait pas judicieux de procéder à une augmentation générale de la TVA, le différentiel correspondant servant alors pour partie à réduire le déficit budgétaire de l'État et pour partie à financer une réduction des charges salariales pesant sur les entreprises.

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Réponse du Ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi publiée le 18/06/2009

Dans la conjoncture internationale actuelle, il n'est pas envisagé de recourir à une hausse généralisée de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En effet, les plans de relances conçus par certains pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDÉ) prévoient au contraire, au soutien de leurs économies, une baisse de la TVA destinée à soutenir le pouvoir d'achat des ménages. Pour sa part, le Gouvernement a retenu des mesures plus ciblées telles que la prime à l'embauche, la suppression des deux derniers tiers de l'impôt sur le revenu 2008 pour les contribuables des classes moyennes ou la baisse de la TVA dans le secteur de la restauration. Pour autant, le Gouvernement est attentif à la question de la compétitivité des entreprises, facteur clé dans l'économie mondialisée où évolue notre pays. C'est la raison pour laquelle le Président de la République a engagé les travaux visant à la suppression de la taxe professionnelle sur les investissements productifs qui sera soumise au Parlement en fin d'année.

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