Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 23/08/2007

M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le fait qu'à la suite des élections législatives, toutes les questions écrites qui avaient été posées sous la précédente législature et qui n'avaient pas encore obtenu de réponse ont été déclarées caduques. Il lui pose donc à nouveau la question qui avait été adressée à son prédécesseur le 7 septembre 2006 et à laquelle celui-ci n'avait pas répondu. Plus précisément, il attire son attention sur l'organisation des taxis dans les aéroports parisiens et notamment à Orly. En effet, selon la porte par laquelle les voyageurs sortent de l'aéroport d'Orly, ils tombent soit sur les taxis normaux (« taxis parisiens »), soit sur des voitures portant le panneau « taxi libre ». Pour un même déplacement à Paris, cette dernière catégorie de véhicules demande un tarif deux fois supérieur à celui des « taxis parisiens ». De nombreux voyageurs non habitués (étrangers, provinciaux…) sont ainsi victimes de cette confusion sciemment organisée. Il souhaiterait donc qu'elle lui indique si elle ne pense pas qu'il conviendrait d'interdire l'utilisation du mot « taxi libre », seuls subsistant alors les « taxis parisiens » et les taxis pour la banlieue.

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Réponse du Ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales publiée le 27/09/2007

Début 2007, des véhicules avec sur le toit un panonceau portant la mention « libre », et non « taxi libre » comme le rapporte l'honorable parlementaire, stationnaient effectivement à la sortie des aérogares d'Orly en proposant la prise en charge des voyageurs à des tarifs supérieurs à ceux des taxis. Après vérification, il s'est avéré que les véhicules en question sont en fait des voitures de grande remise qui, dans le cadre du code du tourisme qui réglemente cette activité particulière, offrent des prestations haut de gamme de transport à leur clientèle sur réservation préalable. Afin d'éviter toute confusion des voyageurs entre cette activité et celle des taxis, à l'issue d'une concertation menée en mars 2007 avec la préfecture du Val-de-Marne, Aéroports de Paris et la société en charge de l'exploitation de ces voitures de grande remise, il a été convenu que soit mise en place une zone de stationnement 50 mètres en retrait de l'aérogare et des têtes de station des taxis, où attendront les voitures n'ayant pas été réservées, et une autre zone de stationnement, devant l'aérogare, pour la prise en charge de la clientèle qui a préalablement réservé ce type de véhicules.

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