Question de M. BÉTEILLE Laurent (Essonne - UMP) publiée le 27/12/2007

M. Laurent Béteille appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de l'écologie sur le plan ambitieux de lutte contre les nuisances sonores aériennes qui vient d'être dévoilé.

Le département de l'Essonne, comme elle le sait, est très exposé aux nuisances aériennes ; une des mesures envisagées consiste à faire voler les avions plus haut avant d'atterrir. L'altitude serait relevée en Ile de France de 300 mètres. Obtenir la remontée des altitudes en approche est positif pour les communes proches d'Orly ; il aimerait toutefois savoir si cette mesure a pour effet d'entraîner des modifications de trajectoires, ce qui nécessiterait d'en étudier l'impact, ou si, comme il le souhaite, le relèvement des trajectoires n'entraîne aucun nouveau survol dans le département, au décollage et à l'atterrissage.

Il lui demande donc de bien vouloir lui donner des éclaircissements sur ce plan et ses conséquences de manière à pouvoir apaiser les craintes de nombreux élus locaux.

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Réponse du Secrétariat d'État chargé de l'écologie publiée le 06/03/2008

Dans le cadre des premières mesures issues du Grenelle de l'environnement, M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports et Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'écologie ont présenté des mesures concrètes pour la réduction des nuisances sonores aéroportuaires. Ils ont notamment annoncé le projet de relever de 300 mètres l'altitude à laquelle les avions amorcent leur atterrissage vers les grands aéroports parisiens. Ce relèvement permettra de réduire de moitié le bruit subi par les populations survolées. Chaque fois que possible, il se fera sans déplacement de trajectoire dans le plan horizontal. Certains points de virage demanderont cependant à être reculés pour venir intercepter plus haut et donc plus loin les axes de descente. C'est pourquoi un comité de pilotage a été mis en place. Dirigé par le préfet de la région d'Île-de-France, il associe des élus, des associations, ainsi que des représentants de l'aviation civile et des aéroports concernés. Ce comité permettra une large concertation sur chaque étape du projet et sur chaque modification proposée, dès que les études techniques seront finalisées et avant de procéder aux éventuelles enquêtes publiques qui sont un préalable indispensable à toute mise en oeuvre.

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