Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 17/09/2009

M. Jean Louis Masson rappelle à M. le ministre de l'éducation nationale les termes de sa question n°09111 posée le 11/06/2009 sous le titre : " Journée de solidarité dans les écoles ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il s'étonne tout particulièrement de ce retard important et il souhaiterait qu'il lui indique les raisons d'une telle carence.

- page 2188


Réponse du Ministère de l'éducation nationale publiée le 29/10/2009

La loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, modifiée par la loi n° 2008-351 du 16 avril 2008, fait obligation à tous les salariés et agents de l'État de contribuer à l'effort national en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées en participant à une journée de solidarité. Les modalités d'organisation de cette journée ont été fixées pour tous les personnels relevant du ministère de l'éducation nationale, sans distinction, par l'arrêté du 4 novembre 2005. Ces dispositions, conformes aux nouvelles règles établies par la loi de 2008 précitée, demeurent applicables. Le choix de cette journée peut se porter sur un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai, sur un jour de réduction du temps de travail tel que prévu par les règles en vigueur ou sur toute autre modalité permettant le travail de sept heures précédemment non travaillées, à l'exclusion des jours de congé annuel. La date de la journée de solidarité est déterminée dans le premier degré par l'inspecteur de l'éducation nationale après consultation du conseil des maîtres. Ne concernant pas les élèves, cette journée, le cas échéant fractionnée, doit avoir lieu hors temps scolaire, c'est-à-dire hors des jours et horaires normaux de présence des élèves dans l'établissement. Pour les personnels municipaux, aides maternelles ou personnel du périscolaire, le choix de la journée de solidarité peut différer de celui retenu pour les personnels enseignants de l'école, puisqu'en toute hypothèse, les élèves ne sont pas présents dans l'école ce jour-là. Néanmoins, les dispositions des textes précités prévoient que, dans le premier degré, cette journée est consacrée pour les personnels enseignants à la concertation sur le projet d'école, à laquelle sont associées l'ensemble des catégories de personnels affectés dans l'établissement. Aussi, sans revêtir un caractère impératif, le choix d'une même date de journée de solidarité pour l'ensemble des personnels travaillant dans une école s'avère effectivement plus cohérent.

- page 2534

Page mise à jour le