Question de Mme GHALI Samia (Bouches-du-Rhône - SOC) publiée le 30/06/2011

Mme Samia Ghali attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur la mobilisation des médecins nutritionnistes en faveur de la reconnaissance officielle de leur compétence. Comme l'a indiqué un récent rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), l'obésité devient pour notre pays un véritable problème de santé publique (les derniers chiffres indiquent que 18 % des enfants seraient en surpoids et 3,5 % obèses), et constitue un facteur de co-morbidité de très nombreuses pathologies (diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers…). Pour répondre à cet accroissement préoccupant de la prévalence des maladies nutritionnelles, il est urgent de clarifier le statut de nutritionniste. Or, nous assistons actuellement à de nombreux abus dans l'utilisation du terme de « nutritionniste » source de confusion. L'absence de réglementation actuelle précisant l'utilisation de ce qualificatif entraîne des dérives inquiétantes et dangereuses quand le diktat du poids obsède bon nombre de jeunes femmes et hommes. La réglementation devrait permettre aux seuls médecins ayant validé une compétence en nutrition par un diplôme d'études spécialisées complémentaires (ou son équivalence) de se prévaloir du terme de « nutritionniste » ou « médecin nutritionniste », à l'exclusion de toute autre formation. Elle souhaite savoir quelles mesures elle souhaite prendre pour rendre l'offre de soins en nutrition plus lisible.

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Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé


La question est caduque

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