Question de M. LAUFOAULU Robert (Iles Wallis et Futuna - UMP-R) publiée le 07/07/2011

M. Robert Laufoaulu appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'impossibilité actuelle de choisir le wallisien ou le futunien comme option au baccalauréat. La loi n° 51-46 du 11 janvier 1951 dite Deixone relative à l'enseignement des langues et dialectes locaux avait été étendue à la Polynésie française en 1981 et à la Nouvelle-Calédonie en 1992, permettant la reconnaissance officielle du tahitien et des langues kanaks. Cette loi n'avait en revanche jamais été étendue au wallisien et au futunien. Aujourd'hui, le tahitien et les langues kanaks peuvent non seulement être présentés en option au baccalauréat, mais peuvent être étudiés à l'université. C'est pourquoi il lui demande si l'État accepterait d'ouvrir les mêmes possibilités pour le wallisien et le futunien.

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La question est caduque

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